Taken 2 : du rififi à Istanbul

3 Octobre 2012



"Le Journal International" a eu le privilège d’assister à l’avant-première de « Taken 2 » qui sort aujourd'hui dans les salles. Cette suite tant attendue de Taken (sorti en 2008) aura mis 4 ans avant de sortir, une attente qui a su porter ses fruits.


Taken 2 : du rififi à Istanbul
La mafia albanaise avait eu la mauvaise idée d’enlever la fille (Maggie Grace) de Bryan Mills (Liam Neeson), ex-agent de la CIA. Ce dernier avait usé de tous les possibles pour subvenir au sauvetage de sa fille, laissant dans son sillage de nombreux mafieux sans vie. Ce deuxième opus commence par l'enterrement des victimes de Bryan Mills, dont les familles décident de venger leur mort. En mission à Istanbul, il fera venir son ex-femme, Lenore (Famke Janssen) et sa fille pour passer des vacances qui ne s'avéreront pas de tout repos. Son passé le rattrapera, la famille Mills sera la cible de cette nouvelle vendetta albanaise. Mills ne reculera devant rien pour libérer sa famille mais devra faire face à un Murad (Rade Šerbedžija) déterminé.

Le réalisateur de « Colombiana », du « Transporteur III » ou encore de « Hitman » vient réaliser la suite du blockbuster « Taken » auparavant réalisé par Pierre Morel. Ainsi Olivier Megaton (réalisateur français) soutenu par EuropaCorp Distribution, la société de production de Luc Besson, en fait un film français avec des acteurs américains malgré un tournage européen. Le réalisateur concentre l’action à Istanbul, une métropole méconnue du grand public, alimentant un coté mystérieux des lieux, à l'inverse de Paris.
Tous les amateurs de film d’action seront ravis, tout comme les fans de Liam Neeson, les courses poursuites étant aux rendez-vous. De nombreux combats en perspective avec un Liam Neeson qui fera chavirer le cœur des demoiselles. Et pour vous messieurs, Maggie Grace (Kim Mills) et Famke Janssen (lenore) vous satisferont à plus d'un titre.
La mécanique prend tout de suite. On connaît les personnages et leurs opposés, avec une intrigue qui permet aux néophytes de se lancer dans ce deuxième volet sans pour autant avoir vu le premier. L’intrigue se focalise sur les Mills, ce qui permet de traiter de la sphère familiale, avec une note d’humour qui permet de reprendre son souffle et faire tomber la pression. Il est à noter qu’il y a moins de passage difficile que dans le premier opus. Enfin la force de ce second Taken reste le scénario qui présente une situation inverse à celui de 2008: ce sont les parents qui sont kidnappés.

Cependant, certains passages restent abordés avec trop de rapidité, ce qui joue en la défaveur du réalisateur qui aurait pu s'attarder sur des éléments primordiaux. La seconde faille de Taken 2 s'identifie par la présentation de la ville, pas aussi poussée que celle de Paris dans le premier opus. Taken 2 nous prend dès les premières minutes avec un Liam Neeson vacillant entre Jason Bourne et Ethan Hunt (Mission Impossible), ce qui fera de Taken 2 l'un des succès de cet automne. Un Taken 3 pourrait être envisageable mais Liam Neeson a déclaré auprès du site Dark Horizons, qu'il ne voit pas l'utilité d'un troisième volet: "Je pense que ça n'arrivera pas, d'autant que le public trouverait peu crédible l'idée d'un troisième film centré sur un autre kidnapping".

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Jérémy BICHON
Rédacteur (étudiant en licence de science politique). Jeune aspirant au développement du... En savoir plus sur cet auteur